0
0
0
s2sdefault
powered by social2s
Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Par bbc.com

Le retour à la normale s'effectue timidement à Libreville, la capitale gabonaise, ce lundi 5 septembre, après les violentes manifestations postélectorales.

La garde présidentielle a installé un important dispositif sécuritaire dans le centre-ville de la capitale, où se trouvent plusieurs services administratifs, dont le ministère du Budget et celui des Travaux publics.

Très peu de véhicules se trouvaient sur les parkings de ces services, contrairement à l'ambiance habituelle.

Certains usagers du service public sont rentrés chez eux sans que leurs besoins ne soient satisfaits à cause de l'absence des fonctionnaires.

"Nous allons repartir parce que nous ne sommes pas servis. Nous avons même peur de repartir, car le calme qui règne ici n'est pas rassurant", a témoigné un usager du service public.

"Nous étions au tribunal, où nous avions rendez-vous. Mais c'est fermé. Nous retournons à la maison", s'est confié un autre.

La Société d'eau et d'énergie du Gabon (SEEG), par exemple, a ouvert ses portes, et ses services fonctionnent correctement.

Au centre hospitalier universitaire de Libreville, situé à côté de la SEEG, les consultations médicales sont également assurées par le personnel.

Mais plusieurs pharmacies situées dans les environs de l'hôpital sont fermées, ce qui installe l'inquiétude chez Gérard. "Je suis à la recherche d'un médicament, pour mon enfant. Je vais de pharmacie en pharmacie. Certaines pharmacies sont fermées. Dans d'autres, qui sont ouvertes, il n'y a pas de médicaments", se désole-t-il.

Les Gabonais attendent la publication des résultats définitifs de l'élection présidentielle du 27 août dans les prochains jours, par la Cour constitutionnelle.

Des centaines de personnes accusées de destruction de biens d'autrui ont été arrêtées, selon les autorités.

De nombreux habitants de Libreville se rendent dans les commissariats de police pour avoir des nouvelles de leurs proches arrêtés.

Les violences ont éclaté mercredi 31 août, à la suite de la publication des résultats donnant Ali Bongo Ondimba vainqueur de l'élection présidentielle, devant neuf autres candidats, dont Jean Ping, son principal adversaire.

Ce dernier s'est autoproclamé vainqueur dès le lendemain du vote.

 

Charles Stéphane Mouvoungou, correspondant à Libreville

(c) BBC

{jcomments on}

0
0
0
s2sdefault
powered by social2s