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Le bilan n'est vraiment pas dans les habitudes au Cameroun. C'est ce qui justifie, selon certains observateurs de la scène politique et même économique, une certaine navigation à vue et des échecs dans la gestion des affaires publiques que certains attribuent à tord ou à raison, au pouvoir en place. Pour simple illustration, si l'on avait fait par exemple, le bilan de la tripartite pour voir ce qui a été implémenté des recommandations, ce qui reste à faire, pour une mise en oeuvre sincère, rapide et urgente, le Cameroun ne connaîtrait sans doute pas  d'énormes blocages à plusieurs niveaux, la crise anglophone ne serait pas intervenue ou trouverait rapidement et solidement une solution.

C'est ce que pensent de nombreux camerounais. L'Union Démocratique du Cameroun croit ferme ainsi, le parti du Dr Adamou Ndam Njoya, l'une des grandes figures de la tripartite de 1991 au Cameroun, qui est pratiquement indétrônable sur l'idée que la solution aux problèmes du pays réside dans le dialogue, l'entente et l'écoute des aspirations du peuple. La tripartite s'inscrit dans ce registre dit l'UDC car "elle a permis de sauver le Cameroun d'une guerre civile". 26 ans après, et au coeur de la crise multiforme dans le pays, doublée d'une situation extrêmement douloureuse dans les régions anglophone avec la violence qui a connu ces derniers jours, des proportions jamais insoupçonnées et plus qu'intolérable, l'enlisement dans la recherche de la solution, Adamou Ndam Njoya estime qu'il est urgent de revisiter la tripartite avec ses accords. La situation actuelle au Cameroun d'après de nombreux camerounais rencontrés dans les rues de Yaoundé qui observent la marche du pays comme l'UDC,  n'est pas si loin avec une certaine différence, des "villes mortes" des années 90, de la tension politique, du déficit du dialogue et de l'urgence du véritable changement dans les manières de faire, de gouverner, le besoin des réformes, la création et la mise en place des institutions fortes qui ont entre autres marqué cette époque là.

"C'est en quelques sortes, un retour à la case de départ et il faut qu'on s'arrête un moment pour voir ce qui n'a pas marché, pourquoi sommes-nous arrivés où nous en sommes aujourd'hui", déclare un politologue en donnant raison à Adamou Ndam Njoya et l'Union Démocratique du Cameroun qui invitent tous les citoyens au palais des congrès de Yaoundé, le lundi 13 novembre 2017, date anniversaire de la tripartite, à la salle historique où s'est tenue justement cette rencontre pour une conférence autour de ces assises mémorables pour le Cameroun et dont beaucoup ignorent aujourd'hui, du fait, soit de leur jeune âge, soit à cause du déficit de communication autour, soit à cause d'une certaine volonté politique qui a "bien voulu rangé dans les tiroirs, de nombreuses résolutions ou qui a choisi de les mettre en place à pas de tortue" comme le souligne un autre observateur politique. "La constitution de 1996 qui consacre l'option d'un Etat uni, indivisible et décentralisé est une émanation de la tripartite tout comme d'autres réformes intervenues dans la vie institutionnelle du Cameroun" a soulevé le vice-président de l'UDC, sur les antennes de Canal 2 dans l'emission Canal Presse, en faisant remarquer que la décentralisation attendue depuis par les camerounais est une des preuves que le pouvoir n'a pas respecté ces accords et serait d'une manière ou d'une autre, responsable de ce que  la non mise en oeuvre des accords de cette tripartite a pu créer comme problèmes dans le pays jusqu'à ce jour ou préjudices aux camerounais.

Comme la décentralisation qui attend, l'UDC se propose de dépoussiérer les accords de la tripartite pour voir ce qui doit être fait car restant à faire, pour faire le bilan du parcours, pour ouvrir les projecteurs sur les acteurs, ce qu'ils ont fait, les conditions de la tenue de ces assises, les vérités et les contre-vérités d'une rencontre autour de laquelle des choses ont été dites, qui méritent d'être encore dites dans leur vraie proportion afin de servir comme source d'inspiration pour l'avenir du Cameroun.

Sont conviés à cette conférence au palais des congrès, des responsables politiques et autres leaders politiques proches du pouvoir comme de l'opposition. Le panel annoncé est constitué entre autres des personnalités et acteurs actifs non des moindres en 1991 de la tripartite tels que Célestin Bedzigui, le Dr sénateur Pierre Flambeau Ngayap, le Pr Hubert Mono Dzana, madame Jeanne NSOGA, le Dr Hilaire KAMGA et ELIMBY LOBE autour d'une orchestration de mémoire d'homme politique et l'un des grands artificiers de la réussite de ces assises pour sauver le Cameroun que le Dr Adamou Ndam Njoya jouera certainement avec la grande habileté qu'on lui connaît. C'est ainsi que la conférence du Lundi 13 novembre 2017 au palais des congrès de Yaoundé se présente comme un rendez-vous à ne rater d'après les organisateurs sous aucun prétexte.

Aboubakar Sidick Mounchili

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