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Là où on les attendait, Ils sont finalement arrivés, presque tous. Le Tchad, la RCA, le Congo, le Gabon et la Guinée Equatoriale viennent de prendre la grande décision qui soulage dans la Sous-région Afrique centrale : la suppression enfin des visa d’entrée et de sortie pour les ressortissants de cette zone dans leur pays respectif. Seul le Cameroun, leader de la Zone n’a pas encore publié un document officiel dans ce sens.

Tous les regards sont à présent tournés vers Yaoundé qui n’a jamais véritablement posé un quelque problème face à la libre circulation en zone Cémac, après la décision du pays d’Obiang NGUEMA MBASOGO qui jusqu’ici resté très réticent avec le Gabon à propos de cette mesure devenue une réalité depuis plusieurs années déjà en Afrique Occidentale. La décision du Cameroun pour mettre en application la grande décision prise en 2013 par les chefs d’Etats des six pays de la Cemac, d’instaurer la libre circulation en zone Cemac ne fait l’ombre d’aucun doute. Le pays sur la question de la libre circulation dans la sous-région est en avance même d’après les autorités. Le Cameroun applique, depuis plusieurs années, en faveur des ressortissants de la Cemac le principe de la «réciprocité», qui induit de fait, la suppression du visa pour les ressortissants des pays qui ont levé la barrière du visa aux citoyens camerounais.

Seulement quelques craintes existent à la suite de cette décision prises par les différents pays. Selon le site gabonais gaboneco.com, « C’est le 19 octobre que la mesure a été officiellement prise (au Gabon, NDLR), mais depuis lors une frange de la population est quelque peu craintive. Sur les réseaux sociaux et autres lieux d’échanges, le sujet alimente les conversations, avec d’un côté ceux qui approuvent la mesure et de l’autre ceux qui la désapprouvent. Pour les uns, cette mesure est une bonne nouvelle tandis que les autres estiment qu’elle est trop subite, arguant que les Gabonais n’ont pas été préparés. » D’autres gabonais, poursuit ce site, de leur part, « perçoivent la mesure comme un excellent facteur de compétitivité nationale. C’est le lieu estiment-ils de booster les gabonais dans les affaires. Tout comme d’ailleurs un excellent moyen de lutter contre la vie chère qui accable au quotidien les Gabonais. »

C’est le cas du Gabon comme il en est pour d’autres pays comme le Guinée Équatoriale qui parmi ses craintes, pointait le doigt sur le risque d’envahissement de son territoire par les ressortissants d’autres pays dont le Cameroun très réputé comme ayant non seulement  une forte population dans la zone mais une grande diaspora et des jeunes très dynamiques et ouverts à la recherche du bien être parfois au prix de leur vie ou à tous les coups.

La libre circulation des personnes et des biens entre  les autres Etats membres de la communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cémac) est donc là. Mais ce n'est pas aussi sans conditionalité. La non soumission au visa est pour un délai n'excédant pas 90 jours. La mesure concerne ceux qui sont détenteurs des pièces d'identité conforme ou un passeport biométrique. En plus, le ressortissant d'un pays qui entre dans l'autre, doit entres autres conditions, respecter les lois et règlements du pays d'accueil. C'est pour dire qu'il faudrait montrer patte blanche au risque de faire donner à raison à ces pays qui étaient restés jusqu'ici réticent à cette libre circulation.

 

Aboubakar Sidick Mounchili

 

 

 

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