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Le calme règne à travers les quatre coins du pays. Après un weekend de menaces et violences enregistrées surtout dans les régions dites anglophones, la vie a repris son cours normal. Le porte-parole du gouvernement camerounais est monté au créneau pour donner la température du pays après le weekend du 1er octobre. Dimanche dernier, les mouvements sécessionnistes avaient pour ambition, comme annoncé auparavant, de proclamer l’indépendance de l’état séparatiste qu’ils dénomment « l’Ambazonie ». Un acte qui a échoué d’après le ministre de la communication.  Issa Tchiroma Bakary a rappelé au cours d’un point de presse donné dans son département ministériel que le gouvernement reste très attentif à la sécurité des biens, des personnes et à l’intégrité du territoire.

C’est pourquoi, selon lui, le pouvoir de Yaoundé a pris toutes ses responsabilités pour sauver le Cameroun de l’escalade de violences enregistrée ces derniers jours dans le pays. Néanmoins, la date historique du 1er octobre au Cameroun a été commémorée dans le sang. «  Une dizaine de morts, côté assaillants dont cinq décédés dans la tentative d'évasion de la prison de Kumbo... Les autres morts enregistrés parmi les assaillants sont survenus dans le cadre de la riposte réglementaire suite aux tirs des armes de guerre... Une douzaine de blessés, côté des forces de défenses '' et '' trois morts dans une attaque kamikaze ‘‘. Telles sont les déclarations du ministre Issa Tchiroma Bakary, le 2 octobre 2017 à Yaoundé, en guise de bilan des manifestations violentes enregistrées dans les zones du nord-ouest et du sud-ouest. En somme donc, plusieurs décès, des blessés et de nombreux dégâts matériels. Au cours du même point de presse, le porte-parole du gouvernement a informé officiellement l’opinion des exactions perpétrées par la secte terroriste Boko Haram dans la région de l'Extrême-nord, au lendemain du 1er octobre 2017.

Tout a commencé dans la partie anglophone du pays selon le porte-parole du gouvernement camerounais, à partir d'une «  tentative d'évasion de la prison de Kumbo organisée par les détenus...  Cinq détenus ont trouvé la mort ».  Plus loin, plusieurs zones ont servi aussi de lieu de combats notamment à Idiwinji, Ndonga Mentchu, Mamfe et bien d'autres. D'après le ministre, ces soulèvements orchestrés par des terroristes, ont favorisé des échanges de tirs.  Ces personnes ont incendié les édifices publics. « Ils ont pour seul objectif, proclamer leur indépendance ». Chose vaine car, « il n'y a donc pas de proclamation d'indépendance d'une quelconque république séparatiste le 1er octobre 2017 » a réitéré Issa Tchiroma Bakary. Côté Extrême-nord du pays, les exactions de la secte terroriste continuent de sévir dans certaines localités. La nébuleuse a encore fait des morts, lundi 2 octobre aux environs de cinq heures du matin à Mozogo dans l'arrondissement du Mayo Mouskota situé dans le département du Mayo Tsanaga, chef-lieu Mokolo. « Il y'a eu un double attentat kamikazes. Bilan : deux femmes kamikazes et un civil nommé Oumar Bati ».

Selon le ministre de la communication, tout est revenu dans le calme au Cameroun que ça soit dans la partie anglophone que dans la région de l'extrême-nord. Les forces de l'ordre sont à pieds d'œuvre pour que le calme règne.

Ayouba Nsangou

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