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L’une des décisions du sommet des Chefs d’Etats de la Zone CEMAC, la Communauté Economique des États d’Afrique Centrale, réunis à Djibloho (Guinée Équatoriale) du 16 au 17 février dernier est la désignation de Daniel Ona Ondo à la tête de la Commission  de l’Institution sous régionale. Il remplace à ce poste, le Congolais Pierre Moussa qui a dirigé la commission pendant les 5 dernières années.

L’ancien premier ministre gabonais en aussi pour 5 ans. Parmi ses principaux chantiers à la tête de la Commission de la Communauté Economique des États d’Afrique Centrale, on peut citer entre autres le renforcement de l’intégration sous régionale notamment l’épineux problème de la libre circulation des personnes qui devrait être effective maintenant, celui du passeport CEMAC, l’harmonisation des normes douanières.
Diplômé de l’université de Picardie et de l’université Paris-I Panthéon Sorbonne en France, Daniel Ona Ondo a dirigé le gouvernement gabonais de 2014 à 2016 Professeur d’économie, plusieurs fois ministre, il fut également vice-président de l’Assemblée nationale gabonaise entre 2007 et 2014.

Le retour du Siège à Bangui, d’importantes résolutions prises à Djibloho

En RCA, les résolutions du 13ème Sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) ont été fortement applaudies. La raison, la décision des chefs d’Etats de faire retourner le siège de la CEMAC dans la capitale centrafricaine, délocalisé en Guinée Equatoriale suite aux crises militaro-politiques qui ont marqué la RCA, ces dernières années.
Sur un autre plan, les pays de la CEMAC ont enfin décidé de l’effectivité de la libre circulation des personnes, des biens et des marchandises dans leur espace et recommandent l’application immédiate de cette mesure dans leurs frontières. Les Chefs d’Etat ont décidé de la mise en place d’une carte d’identité et d’un passeport biométrique pour les ressortissants de la CEMAC.
Comment ça va se passer concrètement dans chaque pays pour la matérialisation de ces décisions, on n’a qu’à attendre voir sans être sceptique  même comme il est vrai qu’au regard de ce qui se passe dans la CEDEAO, la libre circulation des personnes en Afrique centrale connait d’énormes problèmes.

Aboubakar Sidick MOUNCHILI
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