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Le 20 janvier prochain, le monde entier va vivre la cérémonie d’investiture du nouveau président Donald Trump. Celui qui défraie la chronique depuis sa campagne électorale au cours de laquelle il a martelé un discours musclé à l’endroit des étrangers et des musulmans, en dénonçant au passage les mauvaises pratiques de l’establishment américain entrera officiellement en fonctions.


Les deux mandats de l’afro- américain Barack Obama sont terminés et c’est un homme ému qui a écrasé une larme lors de son dernier meeting, à Chicago la semaine dernière, là où son rêve avait commencé. Huit années qui finalement se sont vite écoulées, et Back semble avoir encore du jus pour rempiler, mais la constitution ne le permet pas. Il faut avouer que beaucoup d’observateurs avaient rêvés d’avoir le premier président noir américain mettre un accent sur l’Afrique, pour aider ce continent à sortir de ses hésitations, de ses travers. Au crépuscule de son séjour à la Maison Blanche, les africains se sont résignés à rester sou la coupe de leurs anciens colons, français, britanniques ou Belges. Le fruit d’une répartition du monde, en zone d’influences occidentales. L’Amérique est aujourd’hui sur une nouvelle orbite, et là le scénario le plus inattendu est celui de voir l’administration Trump s’impliquer sur le continent noir.
L’histoire des autres
Donald Trump n’est pas un politicien comme les autres. Il le démontre à suffisance depuis qu’il a été élu. Le choix de ses hommes donne des indications sur ce qui pourrait être ses priorités sur le plan international, mais surtout sur le continent africain. Pour la petite histoire, le président Sassou Nguesso  a défrayé la chronique récemment avec un voyage en Amérique où certains intermédiaires lui avaient organisés une rencontre avec le président Donald Trump. Au final, il n’y aura aucun entretien de ce genre. Plus récemment c’est la premier ministre de Taïwan qui est arrivée aux Etats-Unis, mais qui n’a pas eu droit à une rencontre officielle avec le futur locataire de la Maison Blanche. Idem pour la présidente du Front National, parti politique français qui n’a pas pu rencontrer Donald Trump lors de son séjour en terre américaine. Tous ces contre temps dans l’agenda des leaders du monde sont la preuve que Donald Trump plus qu’il n’en n’a l’air est respectueux des principes de la démocratie de son pays. Il ne peut s’offrir le luxe de recevoir des chefs d’états sur le sol américain alors même qu’il n’a pas encore été investi dans la fonction présidentielle.
Bien plus, Donald Trump est l’homme des contre pieds. Il semble aller à l’encontre des systèmes, des modèles, ce qui permet d’envisager une politique africaine revisitée. Sans doute engagera-t-il la bataille de la vraie relance économique de l’Afrique, en favorisant l’émergence d’une nouvelle race d’hommes d’affaires, parmi ceux qui ont été moulés en Amérique et avec lesquels il a de très bonnes relations. L’Afrique est une véritable mine d’or pour les investisseurs et les penseurs du système Trump sont convaincus qu’il faudra orienter des actions dans cette direction-là. Il ne s’agira sans doute pas d’intervenir dans les affaires politiques, mais de développer des relations commerciales, dans une concurrence rude avec la Chine, qui elle a de bonnes implantations en Afrique. Des indications de plus en plus concordantes font état de ce que ces projections prennent jour dans les services Afrique de la future administration. Just wait and see.
Pierre Pochangou

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