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La guerre se déroule désormais dans les derniers retranchements de la secte terroriste. Une partie du territoire nigériane sous contrôle de Boko Haram et des centaines d’otages libérés, des usines de fabrication d’explosifs détruites, une dizaine d’engins explosifs neutralisée, des centres d’entraînements des terroristes démantelés, une centaine de terroristes définitivement neutralisés, des combattants faits prisonniers et remis aux Forces nigérianes, la liste de la moisson est bien longue. Pour le porte-parole du gouvernement camerounais, c’est à mettre à l’actif de l’armée camerounaise au front. Issa Tchiroma Bakary a donné une conférence de presse mardi à Yaoundé. Une rencontre avec les hommes des medias pour échanger sur les dernières nouvelles de cette guerre qui dure depuis quatre ans déjà.

 

Face au ministre de la communication qu’assistait pour la circonstance, le colonel Didier Badjeck, Chef de la Division de la Communication au ministère de la Défense,  le panel de journalistes triés dans le lot, n’a pas manqué de creuser dans les profondeurs et l’opacité de cette guerre contre des ennemis disséminés dans la nature, guerre menée aujourd’hui par une large coalition dite Force Multinationale Mixte et au sein de laquelle les forces de défense camerounaises sont toujours au-devant dans certaines opérations. Ce qui a amené l’un des journalistes panelistes à se demander si cette force multinationale n’est finalement que de nom car la plupart des victoires au front, aux dires du ministre Issa Tchiroma Bakary, sont  l’œuvre des soldats camerounais. Pour les opérations victorieuses de ces dernières semaines dans la localité de Ngoshe et ses environs en territoire nigérian, le porte-parole du gouvernement a tenu tout de même à préciser que tout s’est déroulé dans une parfaite synergie avec l’Armée de la République Fédérale du Nigéria et les autres Forces engagées sur le terrain. Les combats se déroulent ainsi depuis le 19 décembre 2016, date du déclenchement des opérations spéciales dans ces localités du Nigeria. Cette offensive d’envergure, rendue possible grâce aux renseignements fournis par diverses sources, se poursuit. C’est elle qui a permis aux Forces de la Coalition menées selon le ministre Tchiroma par la Force Camerounaise, de prendre position dans cette partie du territoire nigérian.


L’hommage de la Nation.


Au cours de cette campagne militaire victorieuse contre la secte Boko Haram,  trois soldats camerounais ont malheureusement perdu la vie. Des jeunes soldats du Bataillon d’Intervention Rapide de la cuvée 2014 des commandos d’élite. L’un a été  mortellement touché par un engin explosif improvisé lors d’une opération de fouille dans des maisons suspectes alors que les deux autres sont tombés sous le coup de tirs ennemis alors qu’ils éclairaient la progression de leurs camarades de combat a-t-on appris au cours de cette rencontre de communication officielle sur la guerre contre Boko Haram.

Toute la Nation camerounaise rend hommage aux mémoires respectives de ces soldats ainsi « tombés sur le champ d’honneur, pour leur sens du sacrifice, pour leur courage et leur patriotisme qui leur aura coûté jusqu’à ce que l’on puisse avoir de plus cher, c’est-à-dire la vie. Le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, adresse aux familles si durement éprouvées ses condoléances les plus attristées » a déclaré Issa Tchiroma Bakary en indiquant que le sacrifice de ces trois valeureux camerounais doit demeurer un exemple à suivre pour chacun dans cette lutte sans merci contre les ennemis de la paix, les forces de destabilisation et des fanatiques. Bien que la guerre soit dans la phase des  derniers moments de Boko Haram, la vigilance doit rester de mise car la nébuleuse conserve encore quelques capacités de nuisance. Au Camerounais d’être unis et solidaires dans l’ultime combat à mener pour la disparition définitive de ces ennemis, tel a été l’appel lancé par le porte-parole du gouvernement.

 

Aboubakar Sidick MOUNCHILI

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