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Catégorie : Opinions/Tribune Libre/Débats
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Par Narcisse MOUELLE KOMBI,
Professeur des Universités  et Ecrivain. Agrégé de Droit Public et Science Politique

 

 

 


                      

La Cameroun est à un moment charnière où se décide son avenir. Pour les peuples, en période électorale, il s’agit de faire des choix démocratiques qui ouvrent la voie à un avenir toujours plus heureux que le présent, à un futur toujours plus radieux.

A l’heure où,  de plus en plus, les peuples semblent s'inquiéter de l'avenir et redouter le choc du futur, où les perspectives les plus effrayantes sont dessinées, des scénarios catastrophes envisagés, des murs exécrables érigés entre les communautés, les peuples et les nations, avec la montée des extrémismes violents et du terrorisme, du racisme, de l’intolérance religieuse et des replis identitaires, du sectarisme et du populisme, des égoïsmes nationaux, du protectionnisme et de la xénophobie, s’impose un grand besoin de sagesse.

Face aux incertitudes, aux périls et aux grands défis qui fragilisent, dans divers pays, la réalité sociale, le choix doit porter sur des leaders qui rassurent et qui portent l’espoir de la paix, de la prospérité et de la stabilité pour leur peuple.



Paul Biya, incarnation d’une belle espérance pour le Cameroun

Au Cameroun, cette belle espérance de paix et de prospérité est incarnée, dans le contexte électoral actuel, par un grand Homme d’Etat, le Président Paul Biya. Un leader charismatique, dont la profondeur de la pensée et la générosité de la vision pour l’avenir de son pays, de même que la cohérence intellectuelle du projet de société, sont remarquablement exposées dans son célèbre ouvrage Pour le libéralisme communautaire. Ouvrage majeur dont l’illustre auteur vient de proposer une nouvelle édition, qui réaffirme la profondeur de pensée et la pertinence des propositions d’un homme de parole, de conviction et d’action.
Dans ce livre fondamental, on trouve le socle idéologique du Renouveau, les fondations doctrinales des grandes réformes politiques, des grandes ambitions et des grandes réalisations du Président Paul Biya. L’on est frappé par l’extraordinaire richesse des matières abordées et la grande diversité des sujets traités. Aucun secteur de la vie nationale n’est ignoré. Tout  est dit avec élégance et éloquence. Le meilleur est énoncé. Le bonheur annoncé. L’essentiel est déjà réalisé. Ainsi, à titre d’exemple, en 1987 déjà, bien avant le fameux discours de la Baule, l’illustre auteur annonçait « la transformation en profondeur des principes et institutions politiques en vue d’assurer un cadre de vie plus épanouissant pour l’homme » (p. 29, ancienne édition et 33, nouvelle édition). Il procéda effectivement à la démocratisation, promut le pluralisme politique et promulgua en 1990 d’importantes lois constitutives d’une véritable Charte des Libertés.
Le parcours politique exemplaire et sans compromission du Président Biya, sa prestigieuse stature internationale et ses lettres de noblesse diplomatiques, sa capacité d’anticipation et de réaction, son expérience exceptionnelle au service de l’Etat, ses compétences indéniables, ses éminentes qualités humaines, son intuition et son intelligence des situations ainsi que son volontarisme politique, en permanence dédiés à un grand dessein pour son pays, font de lui l’homme de la situation, le candidat providentiel, c'est-à-dire celui capitalisant les meilleurs atouts.

Les périls à conjurer en ce moment crucial sont de trois ordres au moins:
-    Le risque de naufrage ou de fragilisation de la nation par des convulsions divisionnistes, avec en filigrane la redoutable épée de Damoclès d’une  désagrégation nationale ;
-    La remise en cause des acquis de la modernité accumulés grâce aux sacrifices et aux efforts héroïques du peuple camerounais depuis des décennies ;
-    Le bradage des ressources naturelles et culturelles du Cameroun à travers des manœuvres antipatriotiques, antinationalistes et antirépublicaines.

Oui, au regard de la gravité des périls et des interpellations, au regard de la grandeur des enjeux, le Cameroun a encore besoin de Paul Biya. En témoignent les innombrables appels à sa candidature et les très multiples motions de soutien émanant de toutes les strates de la société. Cet extraordinaire élan populaire d’adhésion à la figure de ‘‘l’Homme du 6 novembre’’ est sous-tendu par divers facteurs.  

Primo, ses options politico-économiques sont en adéquation avec les attentes profondes du peuple camerounais. Il y a une coïncidence, une osmose entre les demandes sociales, économiques, politiques et culturelles des Camerounais et les propositions et réalisations de Paul Biya.

Secundo, face aux hérésies divisionnistes charriées par des velléités sécessionnistes dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, il est celui qui incarne le mieux le combat pour la préservation de l’unité et de la légitimité de la nation camerounaise. Les batailles victorieuses pour la camerounité de Bakassi et la protection de l’espace territorial de l’Extrême-Nord face aux visées prédatrices de Boko Haram en sont des preuves éloquentes.

Tertio, nous avons besoin d’un homme de grande expérience, de sagesse éprouvée, d’une pondération remarquable, ayant depuis toujours fait la preuve de son impartialité, de son sens élevé de l’intérêt général, de son engagement sans faille en faveur  de l’intégrité territoriale, de la paix, de la sécurité et de l’indépendance nationale.

Une relation de confiance solide avec le peuple camerounais

Au fil des ans, avec dignité et sincérité, Paul Biya a su construire une relation démocratique de confiance, de solide fidélité et de légitimité forte avec le peuple camerounais. Un peuple qu’il met résolument en mouvement dans une dynamique salutaire de résilience face à divers périls. Un peuple qu’il a engagé sur la voie de l’Emergence à l’horizon 2035.

Il faut avoir été instruit des sinuosités et des aspérités parfois douloureuses de l’histoire du Cameroun. Il faut avoir parcouru cette ‘‘Afrique en miniature’’, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, dans ses villes et ses campagnes les plus profondes. Il faut avoir pris la mesure de toute son hétérogénéité, de son extraordinaire diversité ethnique, linguistique et religieuse ainsi que des clivages inhérents au cosmopolitisme extrême de la mosaïque camerounaise. Il  faut imaginer tous les intérêts contradictoires et les convoitises que suscitent les richesses du sol et du sous-sol de notre beau pays pour se convaincre de ce que le Cameroun est un pays exceptionnel et d’une complexité singulière. Un pays particulièrement difficile à gouverner, avec des équilibres sensibles à préserver. Un Etat où l’action publique se heurte à des contraintes endogènes spécifiques et qui donc, ne peut s’accommoder d’une gestion aventurière, hasardeuse ou bricoleuse.

Dieu merci, mieux que quiconque, le Président Biya connait les attentes de ses compatriotes. D’où ces réponses, chaque fois apportées de manière opportune et efficace à leurs préoccupations.
 
Certes, les difficultés pour faire triompher cette vision, les écueils et les incidents de parcours ne manquent pas, n’ont jamais manqué. Pendant plus d’une trentaine d’années, nous avons surmonté toutes sortes de crises, y compris des conflits armés, des situations quasi-insurrectionnelles et des tentatives de déstabilisation. Nous avons été confrontés à de graves crises économiques, en ayant subi les conséquences d’une conjoncture internationale calamiteuse. Chaque fois, le Président Paul Biya n’a ménagé aucun effort pour préserver ou mieux encore, renforcer la compétitivité du Cameroun, son attractivité par rapport aux investissements étrangers. Les options macroéconomiques du Renouveau ont permis au Cameroun d’avoir l’économie la plus diversifiée et la plus résiliente face aux crises tout en développant le tissu industriel le plus dynamique de la sous-région Afrique centrale.

Comme l’auteur de Pour le libéralisme communautaire lui-même l’a reconnu « la société camerounaise demeure fascinée par des valeurs insuffisamment critiquées, en proie à une longue errance éthique et idéologique ».

Au Cameroun comme partout sur la terre, toute œuvre humaine est perfectible. Il restera toujours beaucoup à faire sous tous les cieux où l’être humain a des besoins illimités et en demande toujours plus. Dans la mise en œuvre de certains programmes et stratégies de développement, il a pu y avoir à redire, des résultats parfois mitigés, des expériences à améliorer. Mais ces expériences, à parfaire, ont souvent été fort instructives et pleines d’enseignements. Hélas ! Souvent d’ailleurs, bien des imperfections, dérives et déviances ont été le fait de l’incivisme, du déficit de patriotisme, de la corruption et du manque du sens de l’intérêt général de certains compatriotes, à divers niveaux de responsabilité ou de l’échelle sociale.

D’où l’autocritique du système à laquelle se livre souvent – Ô honnêteté et probité intellectuelles – le Chef de l’Etat. Il ouvre ainsi des perspectives heureuses sur des corrections de trajectoires, des réformes normatives, des sanctions, des restructurations institutionnelles ou des régulations organiques, en résonance avec la conjoncture et les enjeux de l’heure. Aussi bien est-il particulièrement arrimé à la modernité symbolisée, à  certains égards, par les NTIC. Ayant perçu le réel enjeu et le caractère stratégique des technologies de l’information et de la communication dans le contexte de la mondialisation, il communique en permanence sur les réseaux sociaux via son compte tweeter et sa page Facebook. On se souvient de l’annonce de sa candidature le 13 juillet dernier par un tweet. On a également présent à l’esprit ses hautes instructions relatives à l’arrimage des administrations publiques à toutes les potentialités et possibilités qu’offre internet.  
Tout ceci, parce que le Président Paul Biya est constamment habité par le souci de mettre toujours plus haut le Cameroun en regardant toujours plus loin.

Partout sur la planète, y compris dans les pays les plus industrialisés, dans les puissances de l’aristocratie économique mondiale, les gouvernements sont confrontés à des problèmes d’une complexité et d’une technicité de plus en plus croissantes. Plus malencontreusement, les pays en développement, comme le nôtre, subissent souvent malgré eux, ce que le politologue français Roger Gérald Schwartzenberg a appelé « le triomphe de la causalité extérieure ».

Il est heureux de constater que le Président Paul Biya, qui a rappelé avec force que le Cameroun n’est la chasse gardée d’aucune puissance étrangère, a toujours vu juste sur le plan diplomatique et qu’il a toujours eu à cœur d’une part de préserver la souveraineté internationale et les intérêts de son pays, d’autre part d’entretenir avec les autres Etats des relations pacifiques et de coopération mutuellement bénéfique. Ceci, dans le respect du droit international et en résonance avec les principes fondamentaux des organisations internationales universelles, continentales ou régionales, où la voix du Cameroun est audible et crédible.
   

Une vision convaincante du futur

Parfois, le Cameroun, face à des périls, crises et autres menaces exogènes, a pu être saisi par le doute. Comme par miracle, l’homme du Renouveau a toujours su relever le pays de la morosité et du désespoir. Il a toujours eu à cœur de mobiliser les atouts et les forces du peuple camerounais, même dans les moments critiques, comme aujourd’hui avec les douloureuses expériences des attaques terroristes de Boko Haram et des soubresauts sanglants dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Au surplus, les Camerounais ne sont pas tous des anges, si même il en est sur la terre. Bien nombreux sont ceux qui se manifestent par un incivisme et un antipatriotisme affligeants. Nombreux sont ceux qui rament à contre-courant du progrès et de l’intérêt général. Que dire de ceux qui, sous-couvert de prétentions sécessionnistes, s’attaquent aux forces de défense, terrorisent les populations, incendient ou vandalisent des écoles, des centres de santé, des postes de gendarmerie, des sous-préfectures et des préfectures ! On ne peut prétendre parier sur l’avenir du pays et en même temps empêcher les enfants et les jeunes d’aller librement à l’école, en les traumatisant, en mutilant leurs enseignants et en exerçant des violences contre leurs parents.

Certes, l’action politique suppose à la fois état des lieux et bilan. Mais elle est surtout processus de création, d’innovation, de maturation.

Et dans ce processus, Paul Biya, avec la dextérité et la maîtrise d’un grand ‘‘chirurgien politique’’ sait faire le pari de la lucidité et de l’intelligence collective des Camerounais. Cela amène le Président de la République à ne pas tricher avec des promesses intenables, insoutenables, fallacieuses et spécieuses. A dédaigner le mensonge, la tribalisation du champ politique, la démagogie et la corruption des esprits. Le marquis de Sade décrivait un univers dominé par la prospérité du vice et le malheur de la vertu. Autant il y a des hommes politiques patriotes et responsables, autant la scène politique camerounaise est hélas hantée par des tribuns démagogues et des politiciens thaumaturges. Ceux-ci se manifestant comme des prestidigitateurs et illusionnistes politiques, avec des promesses utopistes, fantaisistes, irréalistes, chimériques et pour ainsi dire des projections tonitruantes et parfois désinvoltes parce que surréalistes, extravagantes et fantasmagoriques.

Or le Président Biya n’a jamais proposé que des solutions enracinées « dans la réalité de la cité camerounaise avec ses valeurs et ses particularités, avec ses évolutions singulières et sa dynamique spécifique ».

En effet, la politique n’est pas que discours et incantation, sermon et conjuration, invective et verbiage. Elle est pertinemment une dynamique, un ensemble d’actions pragmatiques, ordonnées et coordonnées, devant conduire à la transformation sociale. Son but le plus noble est l’organisation et la promotion du destin commun, la définition la plus avantageuse de l’intérêt général.

Il semblerait que les sociétés post industrielles, cybernétiques ou numériques, surtout en Occident, obsédées par la croissance pour la croissance, obnubilées par le productivisme à outrance, souffrent de ce syndrome de déshumanisation que dénonce l'économiste français Daniel Cohen dans un tout récent livre. Précisément, dans Pour le libéralisme communautaire, Paul Biya insiste sur la nécessité de "développer l'humanité en l'homme". Car pour lui, la priorité la plus ardente, la finalité essentielle de l'action politique, c’est l’homme. L'homme, surtout le Camerounais ou la Camerounaise, dans sa liberté, sa dignité, sa fierté et aussi  sa capacité d'être un agent efficace pour le développement de son pays.

A l'impératif environnemental ou écologique, le président Biya attache aussi de l'importance. Lui qui a créé tout un ministère en charge de cette matière dont l'enjeu est grand pour l’avenir de notre planète et, bien sûr, de l'humanité. Lui qui a impliqué le Cameroun dans les principaux mécanismes multilatéraux du droit international de l'environnement.
 
En homme d’action lucide et responsable, on a vu à l’œuvre Paul Biya, faisant toujours preuve de réalisme et de pragmatisme, même lorsqu’il s’est agi de promettre des grandes ambitions et des grandes réalisations au peuple camerounais. Et précisément, en homme d’action et de conviction, il a au cours du septennat écoulé, tenu tous ses engagements, notamment à la faveur des grands projets structurants qui renforcent les fondations de la croissance économique d’un Cameroun en mouvement. Avec lui, chaque fois,  à travers ses professions de foi et programmes de campagne, les perspectives tracées ont été claires.

Des mutations positives pour la paix et la prospérité dans un Cameroun fort, uni et pour tous

Dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle, les progrès sont remarquables, les avancées notables, les évolutions admirables. Les  faits illustratifs sont légion et vérifiables. Tous les indicateurs politiques, techniques, économiques, financiers, sociaux révèlent une dynamique de progrès. Cette dynamique met en phase la réalité sociale concrète et les nécessités sociales objectives.

En effet, les politiques publiques inspirées ou définies par le Chef de l’Etat, peuvent dans divers domaines être évaluées par rapport à trois critères :
-    Les objectifs et les finalités : tournés vers la justice sociale, le bien-être des Camerounais, le vivre-ensemble harmonieux et la promotion de la paix;
-    Les moyens et les ressources : mobilisés pour la satisfaction des besoins primaires et ordinaires de ses compatriotes y  compris en matière de sécurité ;
-    Les résultats et les effets : obtenus positivement dans divers domaines de la vie nationale et secteurs d’activités.

Et c’est par rapport à ces critères que son action politique structure la vision pour l’avenir d’un Cameroun plus fort et plus prospère.   

Paul Biya est l’auteur ou l’acteur, le promoteur ou le porteur de mutations et de transformations positives dans notre pays. Celles-ci sont notables en matière d’infrastructures par exemple, même si le Gouvernement s’attèle à trouver des moyens pour apporter progressivement des réponses à des demandes immenses. Il n’échappe à personne que le nombre d’infrastructures routières bitumées, réhabilitées ou créées est considérablement à la hausse. Quelques exemples parmi tant d’autres: aujourd’hui, il est possible de partir de Ngaoundéré à Idenau en passant par Bertoua, Yaoundé, Douala et Limbé sur une route bitumée de quelque 1200 kms. De Kumbo, l’on peut gagner Douala en passant par Bamenda, Mamfé, Kumba, Buéa sans quitter le goudron. De Foumban, il est facile d’atteindre Kye Ossi, 700 kms environ plus loin, en passant par Bafoussam, Banganté, Yaoundé, Ebolowa et Ambam sur du bitume. La route Babadjou Bamenda est en plein chantier de rebitumage. Demain, Yaoundé ne sera plus qu’à 195 kms de Douala avec l’autoroute en construction. Le visage de Douala est transformé par le deuxième pont sur le Wouri. Comme celui de Kribi avec le Port en eau profonde.

Il serait fastidieux d’énumérer tous les grands chantiers de l’Emergence dans le secteur des équipements et des infrastructures sociales. Sauf à ajouter en passant que la construction des logements sociaux dans toutes les régions est une réalité.  

Des moyens colossaux ont été mobilisés pour apporter des solutions adéquates au déficit énergétique. Avons-nous remarqué que l’on parle de moins en moins de délestages dans les grandes villes et que l’électrification rurale, y compris avec l’énergie solaire, gagne davantage de terrain ! Il en est de même des progrès enregistrés en matière de fourniture d’eau potable aux populations.

Dans le domaine de la santé par exemple, le maillage  du territoire en matière de structures et formations sanitaires s’est remarquablement densifié. Dans les centres urbains et les campagnes, près de 2400 formations sanitaires publiques existent ; parmi lesquels 7 hôpitaux généraux de référence, quelque 35 hôpitaux centraux, régionaux et de districts, plus de 2200 centres médicaux d’arrondissement et centres de santé intégrés.

Sur un tout autre plan, les salaires des fonctionnaires et autres agents publics sont régulièrement payés et le Gouvernement a à cœur de garantir un niveau globalement satisfaisant du pouvoir d’achat des camerounais, par exemple en luttant contre l’inflation.

La jeunesse, priorité ardente d’un grand humaniste


Comme on le voit, Paul Biya se nourrit de la réalité sociale camerounaise pour définir et mettre en œuvre, comme cela apparaît dans le Document de Stratégie nationale pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), des solutions en adéquation avec les attentes légitimes de ses compatriotes. Comme quand il s’est agi de trouver des solutions aux préoccupations légitimes de certains avocats et d’enseignants anglophones. Ou encore, lorsqu’il a fallu prendre un train de mesures efficaces de lutte contre la vie chère après les émeutes de la faim de début 2008. Dans cette rubrique, l’on ne peut ignorer l’impact social positif des œuvres humanitaires de la Première Dame, Madame Chantal Biya.   

Humaniste, le Président Biya se laisse ainsi pénétrer des rêves et des espérances des Camerounais de toutes les couches sociales, de toutes les origines, des femmes comme des jeunes.

La jeunesse, parlons-en. Il en a fait précisément l’une de ses priorités majeures. Le sort et le destin de ses jeunes compatriotes est pour lui une préoccupation de tous les instants. Il l’a démontré de manière tangible et bénéfique, récemment encore avec des recrutements massifs de jeunes diplômés dans la fonction publique, le don de 500 000 ordinateurs aux étudiants ou le plan spécial d’urgence en faveur des jeunes. En permanence, il œuvre pour leur permettre de disposer des meilleures conditions d’épanouissement, des garanties sûres pour l’accomplissement de leurs rêves, pour leur montée dans l’ascenseur social.  

Cela passe par exemple par un système éducatif démocratique (avec un taux de scolarisation supérieur à 90%), un enseignement supérieur non discriminatoire, modernisé et performant. Ainsi, dans le cadre du septennat qui s’achève, plus de 3500 écoles maternelles et primaires publiques ont été créées. Cependant que, quelque 2564 établissements d’enseignement secondaire ont fait l’objet de création, transformation ou ouverture. Huit universités d’Etat et de nombreux établissements d’enseignement supérieur fonctionnent dans toutes les régions du pays. Il s’agit de concrétiser, en faveur des jeunes, les conditions d’un avenir rassurant. D’où aussi la création d’emplois à un rythme soutenu et une attention particulière portée à la lutte contre le chômage.

Nombreux sont les secteurs qui comme l’agriculture, les TC, les industries culturelles et créatives, les PME offrent aux jeunes des opportunités indéniables, y compris en matière d’auto-emplois.

Michel Rocard disait qu’il appartient à la politique de suggérer, d’encourager, de faciliter les réponses que la société et les individus inventent comme étant les meilleurs pour eux-mêmes. Ceci est davantage tangible dans le cadre de la démocratie locale et de l’autogestion participative et inclusive, tant dans les collectivités locales que dans les chefferies traditionnelles. A cet égard, la décentralisation, à laquelle le Président Biya vient de donner un coup d’accélérateur ouvre un champ immense à explorer, avec d’énormes potentialités de création d’emplois à l’échelle des diverses collectivités  territoriales.

Le Chef de l’Etat a élargi le périmètre des libertés et des droits humains. Démocrate, il a posé les bases du multipartisme, du pluralisme politique et d’un Etat de droit. De même a-t-il modernisé l’appareil judiciaire. Les 2 chambres du parlement de même que les institutions démocratiques fonctionnent, sous l’arbitrage du Président de la République.    

La structure de la popularité exceptionnelle dont jouit Paul Biya est le reflet d’une image bâtie sur la crédibilité et la solidité, la sagesse et la grandeur d’âme, l’expérience et la compétence de ce grand homme d’Etat.

Avec lui assurément, le Cameroun est sur la bonne voie.

Que tous nos compatriotes de la diaspora comprennent que le moment n’est plus à l’auto flagellation, au ‘‘camerouno-pessimisme’’ ou à l’intelligence avec les ennemis de la patrie et autres semeurs de zizanie ou de division entre frères et sœurs d’une même nation. L’heure est à un choix décisif : celui de la grandeur du Cameroun.
Dès lors, pour consolider l’espoir en l’avenir, nous n’avons pas d’autre choix que de plébisciter Paul Biya à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain.

Narcisse MOUELLE KOMBI
Professeur des Universités, Ecrivain
Auteur de « La démocratie dans la réalité camerounaise »
Paris, Dianoïa, 2013

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